Programme

OMC à l’arrêt, Brexit, multiplication des mesures de rétorsions économiques, bataille pour l’accès aux semi-conducteurs, exacerbations des tensions autour de la sécurité numérique… le processus de globalisation commerciale observée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale a vécu. Un repli encore exacerbé par la crise sanitaire mondiale autour de la question de l’accès aux vaccins. Alors que l’Afrique est le continent le plus dépendant commercialement du reste du monde – près de 84% de ses échanges se font avec l’extérieur – et qu’elle vient de lancer sa propre zone de libre-échange continentale (Zlecaf), quelles conséquences l’Afrique doit tirer de la reconfiguration en cours du commerce mondial ?   

Points clés   

• Guerres commerciales : dangers et opportunités
• Zlecaf : quelle stratégie d’intégration à l’heure du retour des protectionnismes ? 
• Le commerce de demain : être à la hauteur des attentes du secteur privé

Le sixième homme le plus riche d’Afrique, PDG de BUA Group (ciment, agroalimentaire, logistique…), discutera des perspectives de croissance pour les entreprises africaines dans un contexte où, selon le FMI, l’Afrique est confrontée à une « catastrophe économique » post-COVID-19. Alors que la valeur de l’action de BUA Cement PLC a doublé depuis son introduction à la bourse nigériane en janvier 2020 et que ses entreprises sucrières et agroalimentaires augmentent leur capacité de production et tirent parti de partenariats internationaux, Eleni Giokos lui demandera s’il pense que ses succès pourront supporter ce climat commercial instable et comment il envisage l’avenir de l’industrie en Afrique. 

Une nouvelle révolution industrielle prend forme grâce aux avancées technologiques dans des domaines allant de l’intelligence artificielle (IA) à la biologie synthétique en passant par les nanosciences et l’informatique quantique. Celle-ci aura une incidence sur tous les secteurs d’activité et a le potentiel de combler le hiatus entre durabilité et rentabilité. Elle permettra aussi à de simples start-ups de s’attaquer à des défis clés, autrefois réservés aux seuls États. Cette session, animée par l’un des plus grands spécialistes internationaux de la deeptech, Antoine Gourévitch, examinera comment ces innovations impacteront l’Afrique et comment entreprises et gouvernements doivent s’y préparer.  

Rassemblement annuel de référence du secteur privé africain, l’AFRICA CEO FORUM consacre une large part de ses activités au dialogue entre décideurs publics et leaders du monde des affaires. Dans le cadre des sessions « Invest In », les plus hautes autorités de pays africains, Premiers ministres, ministres et hauts fonctionnaires, exposent leur stratégie de développement économique aux investisseurs et PDG. Ces conférences sont l’occasion de découvrir les différents secteurs prioritaires, l’environnement des affaires, et les projets d’investissements public et privé. 

Certaines start-ups africaines sont aujourd’hui évaluées à plus d’un milliard de dollars. Ces « licornes » sont principalement des startups de services financiers (Fintech) ou de commerce en ligne, mais d’autres domaines émergent, comme la Greentech, dans lesquels pourraient s’épanouir les entrepreneurs africains. Cette session présentera deux études de cas phares d’innovateurs numériques panafricains, qui partageront leurs expériences de création d’entreprises innovantes à grande échelle.

Points clés :

• Comment adopter une véritable culture de l’innovation en entreprise?
• Quelles leçons pouvons-nous tirer des champions africains du numérique?
• Quel rôle l’intelligence artificielle jouera-t-elle dans la constitution d’un avantage concurrentiel durable?