Programme

Alors que le Ghana ambitionne de devenir le premier hub pétrochimique d’Afrique de l’Ouest avec son « Petroleum Hub » à 60 milliards $, son Président John Dramani Mahama a annoncé en début d’année le projet d’un fonds d’investissement pour les Énergies Renouvelables visant à accélérer la transition énergétique. Entre souveraineté énergétique et engagements climatiques, comment équilibrer ces priorités alors que le pays a dû mettre en place une politique de rigueur pour sortir de la crise de la dette ? Dans une conversation exclusive, le chef de l’État expose la stratégie du Ghana pour un mix énergétique au service de la transformation structurelle de l’économie Ghanéenne.

Ne manquez pas cette édition spéciale de Connecting Africa, l’émission phare de CNN consacrée à l’Afrique et présentée par Eleni Giokos. Au programme de ce numéro filmé dans les conditions du direct : entretiens exclusifs avec des CEOs, décideurs et innovateurs qui façonnent l’avenir économique de l’Afrique. Investissements, commerce intra-africain, industrialisation : un décryptage des grandes dynamiques qui transforment le continent.

L’acier, le ciment, l’industrie automobile et les produits pétrochimiques africains peuvent devenir des moteurs de croissance pour le continent tout en limitant sa dépendance aux importations. Les succès du secteur du ciment, qui pourrait atteindre 500 millions de tonnes d’ici 2034, montrent la voie. Mais pour rendre l’industrie manufacturière véritablement compétitive, il est impératif de surmonter les goulets d’étranglement logistiques, la fragmentation des marchés, le coût élevé de l’énergie et le manque d’infrastructures qui freinent la structuration d’un marché intérieur solide. Comment les décideurs africains et les industriels peuvent-ils bâtir des industries lourdes compétitives et autonomes ? 

Points clés:

• Systèmes énergétiques hybrides : comment la production manufacturière verte peut-elle réduire les coûts de production ?
• Économies d’échelle : comment harmoniser les droits de douane industriels pour stimuler le commerce intra-africain ? 
• De quelles manières les pôles industriels régionaux et l’intégration des industries extractives et de transformation peuvent-ils compenser les contraintes logistiques et énergétiques du continent ? 

Les femmes représentent la moitié de la population active, mais occupent moins d’un tiers des postes de direction dans le secteur formel à l’échelle mondiale. Ce déséquilibre freine la croissance inclusive et limite le plein potentiel économique de l’Afrique. Car au-delà de la justice sociale, la mixité est un véritable levier de performance, d’innovation et de développement. Dans cette session, McKinsey & Company dévoile les enseignements les plus récents de son étude Women in the Workplace, désormais étendue au Nigeria et au Kenya, pour mieux comprendre les freins persistants et les opportunités encore inexploitées en matière de leadership féminin en Afrique. 

Points clés  : 

• Briser le plafond de verre : quels sont les freins structurels et culturels qui continuent d’empêcher les femmes d’accéder aux postes de décision ?
• En quoi la diversité de genre améliore-t-elle concrètement la performance des entreprises et le développement économique des pays ?
• Passer à l’échelle : quelles sont les stratégies qui fonctionnent au Nigeria, au Kenya et ailleurs pour réduire les inégalités, et comment les généraliser ? 

Alors que les bouleversements géopolitiques perturbent le transport maritime international, le Sud global — et notamment l’Afrique, forte de sa Zone de libre-échange continentale (ZLECAf) — est en passe de jouer un rôle plus central dans le commerce mondial. Le PDG de MSC, Søren Toft, parie sur le potentiel de l’Afrique de l’Ouest en y augmentant ses investissements et la capacité de sa flotte, misant sur cette région comme un hub commercial résilient. Piraterie, régimes douaniers fragmentés, sous-investissement dans la connectivité portuaire : le dirigeant partage sa vision pour renforcer la compétitivité commerciale de l’Afrique à l’échelle mondiale.

La demande mondiale en minéraux stratégiques – cuivre, bauxite, minerai de fer, lithium – pourrait quadrupler d’ici 2040. Détenant près de 30 % des réserves mondiales, l’Afrique est bien positionnée pour répondre à ces besoins. Pourtant, le manque d’infrastructures fiables et de solutions énergétiques abordables freine encore le plein essor du secteur. Comment le secteur minier peut-il devenir un catalyseur d’investissements dans l’énergie et les infrastructures – pour son propre développement, mais aussi pour celui de l’économie africaine dans son ensemble ?

Points clés :

• Alors que l’énergie représente jusqu’à 50 % des coûts d’exploitation, quelles solutions innovantes peuvent permettre aux exploitations africaines de réduire leurs charges et de renforcer leur compétitivité ?
• Routes, rails, ports, réseaux hydrauliques : comment accélérer la mise à niveau des infrastructures nécessaires à l’acheminement des minerais vers les marchés et quel rôle les PPP peuvent-ils jouer ?
• Comment faire en sorte que les investissements dans les mines profitent aussi aux communautés locales, à l’industrialisation en aval et à l’économie dans son ensemble ?

Rassemblement annuel de référence du secteur privé africain, l’Africa CEO Forum consacre une large part de ses activités au dialogue entre décideurs publics et leaders du monde des affaires. Dans le cadre des sessions «Invest In», les plus hautes autorités de pays africains, Premiers ministres, ministres et hauts fonctionnaires, exposent leur stratégie de développement économique aux investisseurs et PDG. Ces conférences sont l’occasion de dialoguer librement avec les délégations officielles sur de nombreux sujets, de l’environnement des affaires aux projets d’investissements public et privé. 

À l’heure où le nationalisme économique gagne du terrain dans le monde, le secteur privé africain s’impose comme l’un des leviers les plus stratégiques du continent. Ce panel de haut niveau réunit des PDG de premier plan pour explorer comment un nouveau contrat entre États et entreprises peut transformer les défis structurels de l’Afrique en opportunités. Alors que les financements se raréfient et que les modèles traditionnels de développement montrent leurs limites, comment bâtir des alliances public-privé capables de générer une croissance résiliente et inclusive ? 

Points clés  : 

• Comment les CEOs peuvent-ils coopérer avec les États pour créer des cadres réglementaires plus efficaces qui favorisent l’investissement ?
• Dans quels secteurs et avec quelles innovations les entreprises africaines doivent-elles investir en priorité pour profiter des dernières opportunités dans l’industrie et l’énergie ?
• Quelles initiatives concrètes du secteur privé permettraient d’accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf ?

L’industrie créative africaine captive le monde entier, portée par Nollywood qui devrait peser 14,8 milliards $ en 2025. Sur le continent, la concurrence nationale s’intensifie pour accueillir le prochain Hollywood, avec les retombées attendues en termes de création d’emplois, d’industries connexes et d’influence culturelle. Parallèlement, les investisseurs étrangers cherchent à capitaliser sur l’essor du marché de consommation africain pour les films, la musique et les jeux vidéo. Mais quelles synergies les incitations gouvernementales, investisseurs et producteurs locaux peuvent-ils développer pour créer un écosystème du divertissement florissant ?   

Points clés  : 

• Le capital-risque peut-il répondre aux défis du financement des industries créatives ?  
• Montage de films, conception de jeux, post-production : quelles sont les premières étapes pour bâtir un écosystème créatif et maximiser la création de valeur locale ?  
• Soft power : comment les industries créatives africaines peuvent-elles devenir un levier d’influence culturelle à l’échelle mondiale ? 

Alors que le paysage commercial mondial se fragmente et que les chaînes de valeur se réorganisent, l’Afrique est confrontée à une question essentielle : peut-elle faire du commerce un moteur d’industrialisation plutôt qu’un simple canal d’exportation de matières premières ? Cette conversation de haut niveau réunit Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et architecte clé de l’infrastructure financière de la ZLECAf et Nicholas Norbrook, Rédacteur en chef, The Africa Report. Ensemble, ils explorent comment le continent peut faire du commerce un véritable levier de transformation industrielle, de création de valeur et de souveraineté économique.

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. Traduction anglais-français disponible

A six mois de la COP30 qui se déroulera au Brésil en novembre, l’engouement pour un financement de la lutte contre le changement climatique s’est estompé en Europe, tandis que les États-Unis se sont retirés de l’accord de Paris. Dans ces conditions, comment combler le déficit de financement climatique qui s’élève à 3 000 milliards $ en Afrique ? Quels leviers de négociation l’Afrique peut-elle actionner ?

Points clés : 

• Financement international en faveur de l’atténuation et de l’adaptation africaines : comment les ambassadeurs africains du climat peuvent-ils faire en sorte qu’ils deviennent prioritaires ?  
• Des marchés du carbone aux contrats d’achat d’électricité (PPA) en passant par les énergies renouvelables : comment les entreprises et institutions africaines peuvent-elles structurer leurs projets énergétiques pour attirer des financements internationaux compétitifs ?
• Plaidoyer pour l’Afrique : après le report du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE, le secteur privé africain peut-il obtenir de nouvelles avancées lors de la COP30 ? 

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Des services financiers à l’agriculture et au transport, les secteurs traditionnels africains peuvent gagner en efficacité grâce aux startups deep tech, notamment en intelligence artificielle. Si les levées de fonds ont reculé en 2024 (-7 % sur un an), l’investissement corporate, lui, continue de progresser. Dans ce contexte, comment les grandes entreprises peuvent-elles identifier, tester et déployer les technologies les plus transformatrices et selon quels modèles : accélérateurs internes, fonds d’investissement corporate ou approche « venture clienting » ? Ces enjeux seront abordés lors d’une table ronde à huis clos réunissant grands groupes, investisseurs et startups décidés à prendre une longueur d’avance dans la deep tech. 

Points clés : 

• Corporate venture squads, venture clients, accélérateurs : quels modèles permettent d’identifier et de faire émerger rapidement les startups deep tech et les solutions d’intelligence artificielle ?
• Comment les régulateurs peuvent-ils créer un écosystème performant réunissant startups, capital-risque et innovation corporate ?
• De quelles manières les entreprises des secteurs traditionnels peuvent-elles intégrer avec succès la technologie d’une startup ? 

Les entreprises dirigées par des femmes pourraient jouer un rôle clé dans les secteurs tels que les technologies numériques, l’économie créative ou l’entrepreneuriat social. Mais face au déficit de financement, quels leviers actionner pour leur permettre de devenir de véritables moteurs de la transformation économique de l’Afrique ? Ce panel se clôturera par le lancement de la Women LEAD Alliance, une initiative portée par la SFI visant à accroître les opportunités économiques pour les jeunes femmes entrepreneures.

Points clés :

• Quels secteurs offrent le plus fort potentiel pour faire des jeunes dirigeantes d’entreprises des moteurs de croissance et d’emploi en Afrique ?
• Comment adapter les produits financiers aux réalités des entreprises dirigées par des femmes ?
• Quel rôle peuvent jouer le secteur privé et les institutions de financement du développement pour combler le déficit de financement dont souffrent les entreprises dirigées par des femmes ?

Rassemblement annuel de référence du secteur privé africain, l’Africa CEO Forum consacre une large part de ses activités au dialogue entre décideurs publics et leaders du monde des affaires. Dans le cadre des sessions «Invest In», les plus hautes autorités de pays africains, Premiers ministres, ministres et hauts fonctionnaires, exposent leur stratégie de développement économique aux investisseurs et PDG. Ces conférences sont l’occasion de dialoguer librement avec les délégations officielles sur de nombreux sujets, de l’environnement des affaires aux projets d’investissements public et privé.  

Tensions géopolitiques, guerres commerciales, perturbations en mer rouge : le commerce mondial est en pleine recomposition et de nouvelles routes terrestres et maritimes émergent, redistribuant les cartes des échanges internationaux. Pourtant, l’Afrique peine encore à capter ces flux en raison de goulets d’étranglement logistiques, d’infrastructures insuffisantes et des défis de mise en œuvre effective de la ZLECAf. Face au nearshoring en Europe occidentale et aux USA et à l’accroissement des échanges sud-sud notamment, comment le continent doit-il structurer des corridors logistiques stratégiques et renforcer l’attractivité des hubs africains pour saisir les opportunités de ce nouvel ordre économique ? 

Points clés : 

• Veille stratégique, prise de décision, allocation de capital : comment les acteurs peuvent-ils renforcer leur capacité à répondre aux crises géopolitiques ? 
• Dépendance aux hubs logistiques étrangers : comment pour bâtir un réseau de plateformes africaines efficace ?
• Intégration régionale : quelles actions prioritaires pour lever les freins à la ZLECAf et accélérer le commerce intra-africain ? 

D’ici la fin de la décennie, le secteur des biens de consommation africain devrait connaître une croissance annuelle moyenne de 8,5 %. Porté par une population jeune et une urbanisation rapide, le continent sera le plus grand marché de consommateurs mondial en 2050, accélérant la transition de modèles économiques basés sur les exportations de matières premières vers une croissance tirée par la demande intérieure. Pour les États, les marques internationales et les acteurs privés locaux, cela représente une opportunité colossale, à condition de structurer un secteur FMCG capable de répondre aux attentes des consommateurs. Comment lever les barrières sur toute la chaîne de valeur, du sourcing des intrants à l’ouverture des marchés régionaux, en passant par les infrastructures industrielles et logistiques ? 

Points clés : 

• Entre analyse des besoins des consommateurs, digitalisation et choix des bons circuits, comment bâtir des réseaux de distribution efficaces et rentables ?
• Qualité, sécurité d’approvisionnement, traçabilité : comment créer des partenariats efficaces entre FMCG et producteurs locaux ? 
• Fiscalité, tarifs douaniers, règles de concurrence : quels cadres réglementaires mettre en place pour dynamiser le secteur ?

Dans une intervention rythmée et inspirante, à la manière d’un TED Talk, Korede Odjo-Bella, directrice de la Banque des particuliers chez Ecobank Cote d’Ivoire, viendra déconstruire les stéréotypes autour de la gestion financière des femmes. En s’appuyant sur l’expertise d’Ecobank en Wealth Management, elle démontrera pourquoi il est essentiel pour les femmes de penser leur avenir financier autrement : en investissant, en planifiant et en bâtissant un véritable patrimoine. Loin de la théorie du “pot de yaourt”, cette session invite à un changement de paradigme : les femmes ne sont pas uniquement celles qui dépensent, mais aussi celles qui construisent. Un rendez-vous incontournable pour toutes celles qui souhaitent prendre le pouvoir sur leur richesse.

Quel est le retour sur investissement (RoI) de l’éradication d’une maladie ? Vaincre le paludisme d’ici 2030 pourrait générer un RoI de 4000 % en termes de gains économiques pour l’Afrique. Plusieurs exemples montrent en effet que les fonds investis pour prévenir la maladie, le handicap et la mortalité améliorent la productivité des travailleurs et, in fine, favorisent la prospérité. Pourtant, malgré ces rendements mesurables—souvent plus attractifs que dans la plupart des autres secteurs— le secteur privé peine encore à saisir l’opportunité d’investir dans la santé en Afrique. Comment mobiliser des financements spécialisés pour transformer la santé en un véritable levier de création de valeur ?  

Points clés :

• Analyse de rentabilisation : quels sont les arguments économiques justifiant l’investissement dans l’innovation en santé ?
• Comment mutualiser les ressources du secteur privé pour créer des mécanismes de financement favorisant l’équité en santé à grande échelle ?
• Quels sont aujourd’hui les domaines prioritaires de la santé publique en Afrique qui nécessitent des investissements et offrent les meilleurs retours ? 

Les petits exploitants assurent au moins 70 % de la production alimentaire du continent, ce qui les rend indispensables à sa sécurité alimentaire. Pourtant, malgré de nombreuses initiatives, l’Afrique enregistre les rendements agricoles les plus faibles au monde. Pour renforcer la productivité de ces exploitations, il est crucial d’étendre l’irrigation, d’optimiser l’accès à l’eau et de garantir aux agriculteurs des intrants de qualité, notamment des engrais et des semences améliorées. La récente Déclaration de Kampala de l’Union africaine souligne le rôle des technologies agricoles intelligentes face au climat dans la modernisation du secteur. Comment entrepreneurs, experts agricoles et décideurs peuvent-ils bâtir des systèmes alimentaires plus résilients et stimuler durablement la productivité des petits exploitants ? 

Points clés :

• Prévisions météorologiques, surveillance de l’humidité du sol, gestion des parasites : comment les technologies numériques peuvent-elles améliorer la productivité des petits exploitants agricoles ? 
• Renforcement des chaînes de valeur : comment structurer des circuits efficaces reliant les petits exploitants aux marchés ?
• Microfinance, coopératives, accès au crédit : quels sont instruments financiers les plus adaptés pour booster la productivité ? 

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Transports à la demande, bus rapides, véhicules électriques : autant d’opportunités pour bâtir un transport urbain plus sûr, rentable et durable. En structurant les minibus et moto-taxis informels, ces solutions peuvent dynamiser l’économie. Des pays comme le Rwanda montrent la voie, mais ailleurs, routes dégradées et manque d’électricité freinent les progrès. Alors que 900 millions d’Africains vivront en ville d’ici 2050, cette table ronde rassemblera décideurs publics et privés pour repenser la mobilité urbaine.

Points clés :

• Numérisation et financement du renouvellement des flottes : quelles solutions évolutives peuvent réellement transformer le transport informel ? 
• Technologie, énergie et infrastructures : quels leviers pour accélérer la croissance des entreprises de transport durable ? 
• Fiscalisation du secteur informel : comment intégrer des milliers de conducteurs de moto-taxis et de minibus informels aux stratégies du secteur privé et des pouvoirs publics ? 

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Les compétences numériques, en IA et en formation technique, sont essentielles pour accélérer l’innovation et l’industrialisation de l’Afrique. Pourtant, les entreprises hésitent à investir dans la formation face à l’exode des talents vers l’étranger, la concurrence ou le secteur informel. Cette table ronde, appuyée par une enquête exclusive auprès de CEOs et DRH, identifiera les stratégies efficaces pour développer et fidéliser les talents sur le continent. 

Points clés :

• Comment mesurer concrètement le retour sur investissement des formations professionnelles et des programmes destinés aux cadres ?
• Incitations fiscales et partenariats public-privé : quels leviers pour encourager les entreprises à investir dans la formation ?
• Comment structurer des filières de formation pour retenir les talents et limiter la fuite vers l’informel ? 

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. Traduction anglais-français disponible

De plus en plus de pays africains adoptent l’intelligence artificielle pour optimiser les services publics, à l’instar du Rwanda, Kenya, Botswana, Ghana, Égypte. Automatiser les tâches administratives et améliorer l’efficacité opérationnelle offre des perspectives séduisantes – pourquoi s’en priver. Cependant, les défis spécifiques au secteur public tels que les biais algorithmiques, la protection et la souveraineté des données, ainsi que la cybersécurité, nécessitent des solutions adaptées et des cadres juridiques solides pour permettre aux États d’adopter l’IA en toute confiance. Alors que les États-Unis accélèrent leur transition vers l’IA, l’Afrique suivra-t-elle le mouvement ? 

Points clés :

• Mutualisation des infrastructures cloud : comment les États peuvent-ils collaborer pour réduire les coûts et sécuriser leurs données ?
• Régulation et protection : quels obstacles freinent l’adoption de l’IA dans le secteur public africain ?
• Coopération transfrontalière : comment les cadres de gouvernance existants et en discussion peuvent-ils favoriser une collaboration efficace entre États ? 

Rassemblement annuel de référence du secteur privé africain, l’Africa CEO Forum consacre une large part de ses activités au dialogue entre décideurs publics et leaders du monde des affaires. Dans le cadre des sessions «Invest In», les plus hautes autorités de pays africains, Premiers ministres, ministres et hauts fonctionnaires, exposent leur stratégie de développement économique aux investisseurs et PDG. Ces conférences sont l’occasion de dialoguer librement avec les délégations officielles sur de nombreux sujets, de l’environnement des affaires aux projets d’investissements public et privé. 

L’Afrique subsaharienne doit mobiliser plus de 200 milliards $ pour atteindre l’accès universel à l’électricité, un défi nécessitant une forte implication du secteur privé. Les producteurs indépendants d’électricité (IPP) sont des acteurs clés, capables d’attirer des capitaux et d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables, comme l’illustrent le Kenya, le Maroc ou la Côte d’Ivoire. Mais leur déploiement demeure limité par des contrats complexes, souvent en devises étrangères, qui s’ils sont mal gérés peuvent fragiliser les finances publiques et renchérir l’électricité pour les consommateurs. De l’amélioration des cadres réglementaires à la mise en place de mécanismes financiers adaptés, comment faire des IPP de véritables catalyseurs de l’électrification ?   

Points clés : 

• Stabilité et prévisibilité, transparence : comment rendre les cadres réglementaires plus attractifs pour les investisseurs ?
• De la formation aux technologies à la gestion de projets complexes : de quelle manière renforcer les capacités des développeurs de projets locaux et des contre parties publiques ?
• Coût du financement, risque de change, concurrence avec les énergies subventionnées et défauts de paiement : mieux partager les risques entre États et IPP

Face à l’urgence d’une croissance durable, l’IA s’impose comme un levier clé pour les entreprises africaines. Des paiements intelligents à l’optimisation des réseaux, elle transforme déjà les opérations, malgré des défis persistants (infrastructures, ROI, coordination). Brelotte Ba (Orange MEA) et Abdeslam Alaoui Smaili (HPS) explorent comment télécoms et fintech peuvent passer à l’échelle et générer un impact durable et rentable.

Rassemblement annuel de référence du secteur privé africain, l’Africa CEO Forum consacre une large part de ses activités au dialogue entre décideurs publics et leaders du monde des affaires. Dans le cadre des sessions «Invest In», les plus hautes autorités de pays africains, Premiers ministres, ministres et hauts fonctionnaires, exposent leur stratégie de développement économique aux investisseurs et PDG. Ces conférences sont l’occasion de dialoguer librement avec les délégations officielles sur de nombreux sujets, de l’environnement des affaires aux projets d’investissements public et privé.  

Alors que l’Afrique évolue dans un contexte mondial instable, entre turbulences économiques et nouvelles opportunités, une question majeure se pose : qui dirigera la Banque africaine de développement dans les cinq années décisives à venir ? À l’Africa CEO Forum 2025, les cinq candidats à la présidence de l’institution s’affrontent dans un débat inédit. À la clé : visions stratégiques, réformes de gouvernance et propositions concrètes pour renforcer l’impact de la Banque. Un moment fort pour découvrir les priorités de ceux qui veulent façonner le futur financier du continent. 

Points clés : 

• Transformation économique : quelles stratégies pour accélérer l’industrialisation, l’innovation numérique et l’intégration régionale via la ZLECAf ?
• Accès à l’énergie et transition : comment développer les infrastructures tout en respectant les engagements climatiques et les objectifs de développement durable 
• Mobilisation du capital privé : quels outils pour renforcer la capacité financière de la Banque et attirer davantage d’investissements privés à l’échelle du continent ?