Programme

À mesure que l’intelligence artificielle devient un levier central de compétitivité mondiale, la capacité de l’Afrique à développer localement ses propres solutions en matière d’IA n’est plus une option — c’est un enjeu stratégique. Bien que le continent représente près de 20 % de la population mondiale, il ne contribue qu’à moins de 1 % de la production mondiale de recherche en IA. Combler cet écart nécessite bien plus que l’adoption de technologies : il s’agit de concevoir des solutions ancrées dans les réalités africaines, et de bâtir des infrastructures garantissant la souveraineté numérique.

Cette session explorera comment le continent peut concevoir et déployer des technologies d’IA à sa propre échelle — grâce à un accès élargi à la puissance de calcul, au développement de modèles localisés, à la montée en compétence des talents et à la mise en place de cadres réglementaires adaptés aux priorités africaines. En prenant pour point de départ des initiatives telles que le lancement par Cassava Technologies de la Cassava AI Factory pour renforcer l’infrastructure en IA sur le continent, la discussion portera sur le potentiel de l’IA à répondre aux défis africains — de la santé et l’agriculture aux services financiers et à la gouvernance publique.

Avec une population en forte croissance et une demande accrue en soins de qualité, l’Afrique est à un tournant. Bien que le continent porte 25 % de la charge mondiale de morbidité, il ne capte que 2 % des dépenses de santé mondiales. Le financement public seul ne suffit plus : pour relever ces défis à grande échelle, le secteur privé doit jouer un rôle accru — en apportant innovation, infrastructures et technologies. Le Gavi Scale-Up Fund (SUF) s’attaque à ces enjeux en soutenant l’adoption d’innovations dans les pays partenaires, grâce à des financements fondés sur la performance et un appui aux acteurs innovants. Cette session mettra en lumière comment la finance mixte, la santé digitale et l’entrepreneuriat local peuvent renforcer durablement l’accès aux vaccins et aux services de santé sur le continent.

Participation sur invitation.

La présence croissante de la BEI en Afrique subsaharienne joue un rôle central dans le renforcement des partenariats public-privé (PPP) et le soutien aux efforts de développement dans la région. Avec un déficit de financement annuel dépassant 100 milliards de dollars, une collaboration stratégique entre les acteurs publics et privés est essentielle pour mobiliser les ressources nécessaires afin de favoriser une croissance inclusive et durable. Cette session réunira des experts et des parties prenantes pour explorer comment de tels partenariats peuvent surmonter les défis, promouvoir l’innovation et déverrouiller le potentiel économique immense de l’Afrique. En lien avec le thème du Forum des PDG de l’Afrique 2025 — « Un nouveau pacte entre l’État et le secteur privé peut-il offrir au continent une main gagnante ? » — ce panel examinera comment structurer et mettre en œuvre des partenariats qui répondent efficacement aux besoins les plus pressants de l’Afrique, tout en exploitant les synergies entre le secteur public et le secteur privé pour un développement inclusif à long terme.

Cet événement d’envergure, sur invitation uniquement, vise à favoriser un environnement collaboratif où des dirigeants du secteur privé et des directeurs du Groupe de la Banque mondiale pourront échanger sur le secteur agroalimentaire en Afrique. Les dirigeants présents entendront cinq directeurs de la Banque mondiale et de l’IFC présenter leurs projets portant sur les biens publics, la création d’un environnement favorable et les opportunités commerciales pour le secteur privé.

La session mettra l’accent sur des échanges interactifs, permettant aux participants d’explorer les synergies possibles au sein de leurs opérations et chaînes d’approvisionnement, et de réfléchir aux opportunités de collaboration avec le Groupe de la Banque mondiale.

L’objectif est de lancer des actions de suivi susceptibles de déboucher sur des projets et des partenariats concrets, afin de renforcer la sécurité alimentaire et d’améliorer les revenus des agriculteurs en Afrique.

Les startups africaines ont levé 3,2 milliards de dollars en 2024, marquant un regain de confiance des investisseurs après une année mouvementée. Mais si le capital revient, un défi majeur persiste : accéder à des marchés d’envergure. Entre approvisionnement des grands groupes, distribution B2B et expansion régionale, la traction commerciale reste un frein important à la croissance. De leur côté, les grandes entreprises africaines cherchent des partenaires agiles pour accélérer leur transformation digitale — pourtant, trop de collaborations restent à l’état de pilote, sans impact durable. Lors de ce cocktail exclusif organisé par VISA, Jeune Afrique et The Africa Report, des fondateurs de startups et des PDG de grands groupes se retrouveront pour explorer comment construire des partenariats à forte valeur, accéder à des marchés stratégiques et transformer l’innovation africaine en réussite commerciale à grande échelle.

Ce dialogue multipartite et cette table ronde consultative du secteur privé organisés par Global Africa Business Initiative visent à mettre en évidence comment la transformation numérique peut stimuler la croissance économique de l’Afrique et explorer les solutions et opportunités pour y parvenir. Au cours de l’Africa CEO Forum, le GABI Bridge se concentrera sur plusieurs objectifs clés : souligner l’importance du développement des infrastructures numériques par le financement et l’investissement ; promouvoir la collaboration entre les principales parties prenantes en favorisant le partenariat entre les gouvernements, le secteur privé, les partenaires de développement, les investisseurs et les fournisseurs de technologies pour soutenir les efforts de transformation numérique ; explorer les défis et les opportunités en abordant les obstacles à l’adoption numérique sur le continent et en identifiant des solutions pratiques pour surmonter ces défis ; et encourager l’investissement dans l’économie numérique en mettant en lumière les opportunités dans les infrastructures numériques, les startups technologiques et les pôles d’innovation à travers le continent.

Accès uniquement sur inscription via l’application événementielle ou sur invitation.

Les API jouent un rôle essentiel dans la structuration des investissements du secteur privé et travaillent activement à développer un pipeline de projets bancables à travers le continent. Cependant, une modélisation financière, une évaluation et une analyse des risques plus solides amélioreraient la quantité et la qualité des opportunités prêtes à être investies. Comment l’IFC peut-elle s’associer aux API pour augmenter l’offre de projets bancables en Afrique ?

Points clés :

• Passer de la promotion réactive à la mise en avant proactive de projets bancables.
• Qu’est-ce qui rend un projet bancable et comment l’IFC peut-elle aider les API à construire un pipeline de projets bancables ?
• Stratégies pour mobiliser des partenaires supplémentaires afin de développer et d’élargir le pipeline.

Pas de médias.

Cette session rassemblera un groupe de 15 jeunes leaders et créateurs de contenu africains venus des quatre coins du continent. À cette occasion, les participants sélectionnés auront l’occasion de présenter de nouvelles idées ou « approches disruptives » pour accélérer le développement de l’Afrique, tandis que les représentants du Groupe de la Banque mondiale pourront réagir à ces propositions.  

L’assurance n’est pas un luxe – c’est une nécessité pour toute économie qui recherche la résilience, l’inclusion et la croissance à long terme. Pourtant, en Afrique, malgré l’existence de marchés opérationnels dans chaque pays, l’assurance reste largement sous-utilisée. En 2000, l’Afrique, avec un PIB par habitant de 1 624 dollars, était au même niveau que l’Asie émergente, avec un PIB par habitant de 1 724 dollars. En 2020, les pays émergents d’Asie auront presque triplé leur PIB par habitant pour atteindre 5 697 USD, tandis que celui de l’Afrique aura à peine doublé pour atteindre 2 022 USD.

Les taux de pénétration de l’assurance (primes d’assurance / PIB) sont faibles, les réserves de capitaux peu profondes, les écarts de protection importants et les stratégies publiques largement silencieuses sur le potentiel de transformation du secteur. Cette négligence a des conséquences réelles : le continent a pris du retard en matière de développement financier et de performance économique. Pourtant, la valeur du secteur est évidente : l’assurance mobilise les capitaux des patients, stabilise les budgets, atténue les risques d’investissement et permet l’innovation. Si elle est traitée comme un levier stratégique plutôt que comme une réflexion après coup, l’assurance peut devenir une pierre angulaire du prochain cycle de croissance de l’Afrique.

Points clés

• L’assurance en tant que stratégie de finances publiques : Comment les outils de transfert de risque peuvent-ils aider les gouvernements africains à gérer plus efficacement la volatilité fiscale et les chocs climatiques ?
• Catalyseur d’investissements à long terme : De quelle manière les pools d’assurance peuvent-ils débloquer des capitaux patients pour les infrastructures, les PME et l’innovation ?
• Filet de sécurité pour une population croissante et vieillissante : Comment l’assurance-vie à court et à long terme peut-elle constituer un filet de sécurité pour les populations croissantes et vieillissantes de demain ?
• Un secteur qui mérite la priorité : Quelles sont les réformes, les partenariats ou les incitations nécessaires pour stimuler la pénétration et intégrer l’assurance dans la planification économique nationale ?