Programme

L’écosystème entrepreneurial africain connaît une croissance rapide, portée par des innovateurs qui proposent des solutions à fort impact dans les secteurs de l’agriculture, la fintech, la santé, l’énergie et l’éducation. Ces innovations locales répondent à des défis urgents tout en renforçant la compétitivité mondiale des start-ups africaines.

L’initiative phare du PNUD, timbuktoo, soutient cette dynamique en créant des hubs d’innovation, en proposant un mentorat de classe mondiale, et en facilitant l’accès à des financements transfrontaliers qui permettent aux start-ups de se développer rapidement. timbuktoo vise à mobiliser un milliard de dollars en capitaux catalytiques et commerciaux pour combler les lacunes de l’écosystème et favoriser la collaboration entre gouvernements, investisseurs, entreprises et universités au service des start-ups africaines.

Cette session — animée par Joan Manda, Responsable globale de timbuktoo — donnera lieu à une discussion dynamique sur l’investissement catalytique et le pouvoir des partenariats transformateurs. La matinée débutera par un petit-déjeuner de réseautage, suivi d’un discours d’ouverture du gouvernement japonais et d’un panel de haut niveau dédié à la mobilisation du capital-risque en Afrique.

Alors que l’Afrique s’impose comme un pôle stratégique pour les entreprises américaines, AmCham vous convie à un petit-déjeuner exclusif pour décrypter la nouvelle vision des relations économiques transatlantiques. Sous le thème « Un nouveau paradigme pour les partenariats U.S.–Afrique », cette session réunira décideurs publics, agences gouvernementales américaines et grandes entreprises pour poser les bases d’un engagement renouvelé.

À mesure que l’intelligence artificielle devient un levier central de compétitivité mondiale, la capacité de l’Afrique à développer localement ses propres solutions en matière d’IA n’est plus une option — c’est un enjeu stratégique. Bien que le continent représente près de 20 % de la population mondiale, il ne contribue qu’à moins de 1 % de la production mondiale de recherche en IA. Combler cet écart nécessite bien plus que l’adoption de technologies : il s’agit de concevoir des solutions ancrées dans les réalités africaines, et de bâtir des infrastructures garantissant la souveraineté numérique.

Cette session explorera comment le continent peut concevoir et déployer des technologies d’IA à sa propre échelle — grâce à un accès élargi à la puissance de calcul, au développement de modèles localisés, à la montée en compétence des talents et à la mise en place de cadres réglementaires adaptés aux priorités africaines. En prenant pour point de départ des initiatives telles que le lancement par Cassava Technologies de la Cassava AI Factory pour renforcer l’infrastructure en IA sur le continent, la discussion portera sur le potentiel de l’IA à répondre aux défis africains — de la santé et l’agriculture aux services financiers et à la gouvernance publique.

Le secteur financier africain connaît une mutation accélérée, portée par la digitalisation et la demande croissante de services inclusifs et accessibles. Estimé à 1 500 milliards de dollars d’ici 2030, le marché des paiements digitaux ouvre la voie à une nouvelle ère de croissance et d’innovation. Dans ce contexte, Huawei – partenaire technologique de long terme des institutions financières africaines – réunit décideurs financiers et experts tech pour explorer les tendances majeures de la digitalisation bancaire. Au cœur des échanges : les technologies émergentes (cloud, IA, temps réel), la coopération entre banques et fintechs, et l’impact des infrastructures numériques sur l’inclusion financière et la résilience économique du continent.

L’ambition de l’Afrique de devenir une puissance industrielle repose sur un pilier essentiel : des infrastructures solides et interconnectées. Qu’il s’agisse d’alimenter les économies, de stimuler l’industrialisation ou de favoriser le commerce, une infrastructure adéquate est essentielle à la réalisation du potentiel de croissance de l’Afrique. Lors de cette table ronde exclusive organisée par l’Africa Finance Corporation, nous nous pencherons sur les tendances transformatrices qui façonnent le paysage de l’infrastructure en Afrique. Nous explorerons les secteurs critiques – l’énergie, les transports, les corridors commerciaux, l’infrastructure industrielle et les télécommunications – et discuterons des opportunités d’investissement qui propulsent le continent vers l’avant. Alors que l’Afrique intensifie l’intégration régionale et la valeur ajoutée, la grande question est la suivante : comment l’infrastructure peut-elle non seulement soutenir mais aussi multiplier la croissance à travers le continent ? Rejoignez l’AFC et les leaders de l’industrie pour analyser les impératifs stratégiques permettant de construire des systèmes résilients, de débloquer des capitaux privés et de s’assurer que le développement de l’infrastructure de l’Afrique suit le rythme de ses aspirations économiques.

Avec une population en forte croissance et une demande accrue en soins de qualité, l’Afrique est à un tournant. Bien que le continent porte 25 % de la charge mondiale de morbidité, il ne capte que 2 % des dépenses de santé mondiales. Le financement public seul ne suffit plus : pour relever ces défis à grande échelle, le secteur privé doit jouer un rôle accru — en apportant innovation, infrastructures et technologies. Le Gavi Scale-Up Fund (SUF) s’attaque à ces enjeux en soutenant l’adoption d’innovations dans les pays partenaires, grâce à des financements fondés sur la performance et un appui aux acteurs innovants. Cette session mettra en lumière comment la finance mixte, la santé digitale et l’entrepreneuriat local peuvent renforcer durablement l’accès aux vaccins et aux services de santé sur le continent.

Le cheminement de l’Afrique vers l’autonomie économique exige un changement stratégique, passant de la dépendance externe à une croissance auto-dirigée. Cette transformation nécessite de tirer parti des ressources abondantes du continent en leur apportant de la valeur ajoutée plutôt que par l’exportation de matières premières brutes, d’élargir considérablement le commerce intra-africain au-delà de son niveau actuel de 15%, et de renforcer la souveraineté financière grâce à la mobilisation des ressources nationales.

La transformation numérique offre à l’Afrique l’opportunité de sauter les étapes traditionnelles du développement, tandis que des investissements ciblés dans le capital humain créeront la main-d’œuvre qualifiée essentielle à une croissance autonome. Avec un leadership audacieux et une mise en œuvre stratégique, les nations africaines peuvent transformer le potentiel en prospérité qui bénéficie véritablement à leurs citoyens et remodèle l’avenir économique du continent.

Au cours de ce side-event, la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), qui joue un rôle central dans cette vision à travers ses ambitions stratégiques axées sur le renforcement de l’intégration régionale, le développement d’infrastructures critiques et le soutien à la croissance du secteur privé, invite d’éminents intervenants à faire de l’autonomie économique africaine une réalité.

Points clés

–           Refonte de la gouvernance : Mise en œuvre de systèmes de gouvernance transparents et responsables qui privilégient le développement à long terme plutôt que les gains politiques à court terme
–           Industrialisation stratégique : Développement d’industries ciblées alignées sur les avantages concurrentiels africains et la demande mondiale future
–           Souveraineté des connaissances : Renforcement des capacités de recherche afrocentrées et des écosystèmes d’innovation indigènes qui répondent aux défis spécifiquement africains

Des barrières commerciales à la fragmentation réglementaire en passant par la volatilité des devises et l’inflation, le secteur agricole africain est confronté à une véritable tempête de défis. Ces obstacles pèsent sur la productivité, faussent les marchés et menacent la sécurité alimentaire de millions de personnes. Cependant, ils soulignent également une opportunité unique : forger des partenariats plus profonds entre les gouvernements, les entreprises et les investisseurs pour construire un système alimentaire plus résilient. Alors que les chocs mondiaux persistent et que les risques climatiques s’intensifient, comment la collaboration public-privé peut-elle débloquer des capitaux, rationaliser la réglementation et catalyser l’innovation tout au long de la chaîne de valeur agricole ?

Points clés :

• Alignement des politiques et du commerce : Comment l’harmonisation des réglementations et les accords commerciaux régionaux peuvent-ils débloquer la croissance de l’agro-industrie et les chaînes de valeur transfrontalières ?
• Financement de l’agriculture : Quel rôle les instruments de financement mixte et de partage des risques peuvent-ils jouer dans l’augmentation des investissements pour les petits exploitants et les PME agricoles ?
• Stabiliser les systèmes alimentaires : Comment les décideurs politiques et les financiers peuvent-ils faire face à l’inflation, à la dévaluation des monnaies et à la volatilité des marchés ?

Ce dialogue multipartite et cette table ronde consultative du secteur privé organisés par Global Africa Business Initiative visent à mettre en évidence comment la transformation numérique peut stimuler la croissance économique de l’Afrique et explorer les solutions et opportunités pour y parvenir. Au cours de l’Africa CEO Forum, le GABI Bridge se concentrera sur plusieurs objectifs clés : souligner l’importance du développement des infrastructures numériques par le financement et l’investissement ; promouvoir la collaboration entre les principales parties prenantes en favorisant le partenariat entre les gouvernements, le secteur privé, les partenaires de développement, les investisseurs et les fournisseurs de technologies pour soutenir les efforts de transformation numérique ; explorer les défis et les opportunités en abordant les obstacles à l’adoption numérique sur le continent et en identifiant des solutions pratiques pour surmonter ces défis ; et encourager l’investissement dans l’économie numérique en mettant en lumière les opportunités dans les infrastructures numériques, les startups technologiques et les pôles d’innovation à travers le continent.

L’assurance n’est pas un luxe – c’est une nécessité pour toute économie qui recherche la résilience, l’inclusion et la croissance à long terme. Pourtant, en Afrique, malgré l’existence de marchés opérationnels dans chaque pays, l’assurance reste largement sous-utilisée. En 2000, l’Afrique, avec un PIB par habitant de 1 624 dollars, était au même niveau que l’Asie émergente, avec un PIB par habitant de 1 724 dollars. En 2020, les pays émergents d’Asie auront presque triplé leur PIB par habitant pour atteindre 5 697 USD, tandis que celui de l’Afrique aura à peine doublé pour atteindre 2 022 USD.

Les taux de pénétration de l’assurance (primes d’assurance / PIB) sont faibles, les réserves de capitaux peu profondes, les écarts de protection importants et les stratégies publiques largement silencieuses sur le potentiel de transformation du secteur. Cette négligence a des conséquences réelles : le continent a pris du retard en matière de développement financier et de performance économique. Pourtant, la valeur du secteur est évidente : l’assurance mobilise les capitaux des patients, stabilise les budgets, atténue les risques d’investissement et permet l’innovation. Si elle est traitée comme un levier stratégique plutôt que comme une réflexion après coup, l’assurance peut devenir une pierre angulaire du prochain cycle de croissance de l’Afrique.

Points clés

• L’assurance en tant que stratégie de finances publiques : Comment les outils de transfert de risque peuvent-ils aider les gouvernements africains à gérer plus efficacement la volatilité fiscale et les chocs climatiques ?
• Catalyseur d’investissements à long terme : De quelle manière les pools d’assurance peuvent-ils débloquer des capitaux patients pour les infrastructures, les PME et l’innovation ?
• Filet de sécurité pour une population croissante et vieillissante : Comment l’assurance-vie à court et à long terme peut-elle constituer un filet de sécurité pour les populations croissantes et vieillissantes de demain ?
• Un secteur qui mérite la priorité : Quelles sont les réformes, les partenariats ou les incitations nécessaires pour stimuler la pénétration et intégrer l’assurance dans la planification économique nationale ?