Avec la COP28 à l’horizon, le débat sur la transition climatique équitable a atteint son apogée. Des dignitaires du monde entier ont commencé à écouter les gouvernements africains sur la nécessité d’une approche équitable pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux. La croissance et la prospérité à long terme de l’Afrique sont inextricablement liées à une transition climatique réussie, mais les besoins immédiats des Africains et des entreprises africaines sont loin d’être satisfaits.

Cette série de webinaires en trois épisodes cherche à découvrir le point de vue du secteur privé africain, ses besoins et les défis à relever pour construire la prospérité africaine dans le cadre d’une transition climatique mondiale.

EPISODE 3 – VOIR LE REPLAY 

-Épisode 3-

Comment les entreprises africaines peuvent-elles influencer les normes internationales ?

Les approches uniformes en matière de réglementation internationale ont rarement servi les intérêts africains, qu’il s’agisse de l’impact de la loi américaine Dodd Frank sur l’exploitation minière ou des normes du GAFI qui ont conduit au « dé-risquage » et au désinvestissement sur le continent. Par ailleurs, les réglementations mondiales sur le climat qui se mettent en place risque de nuire involontairement à l’Afrique.

Du Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) de l’UE aux listes d’exclusion des IFD, comment le secteur privé africain peut-il faire entendre sa voix dans les forums internationaux ? Les gouvernements africains peuvent-ils défendre les intérêts du secteur privé sur le terrain de la diplomatie commerciale ou les entreprises doivent-elles s’unir pour s’attaquer de front aux organismes de normalisation ?