Programme

Sur invitation uniquement. Le secteur privé africain joue un rôle crucial dans la promotion de la croissance économique et de la stabilité à travers le continent. Dans les États fragiles et affectés par les conflits, l’investissement du secteur privé est encore plus crucial, car il contribue à la création d’emplois et soutient l’économie locale. Au-delà de l’altruisme, un autre argument important plaide en faveur de l’implication du secteur privé. Le secteur privé génère plus de 1,4 milliard de dollars de bénéfices annuellement. En investissant seulement 1% de ces ressources, les entreprises africaines peuvent aider à libérer l’énorme potentiel économique des communautés déplacées. Investir dans les économies des réfugiés peut apporter de nombreux avantages aux entreprises, tels que l’accès à de nouveaux marchés, l’augmentation de la réputation de la marque et l’obtention d’un avantage concurrentiel. Ce Side-Event, présenté par Amahoro Coalition et Mastercard Foundation, mettra en lumière comment les entreprises peuvent jouer un rôle crucial dans le soutien à la mobilité de la main-d’œuvre et à l’entrepreneuriat pour les réfugiés, en réunissant les principaux acteurs des entreprises privées, des organisations gouvernementales et des leaders réfugiés.

Participation sur invitation.

Dubaï, réputé pour son paysage économique dynamique et sa situation stratégique, apparaît comme une destination incontournable pour les entreprises. Au-delà de son emplacement stratégique, son infrastructure robuste, caractérisée par une technologie moderne et des installations de pointe, accroît l’efficacité opérationnelle et la compétitivité. Associé à un cadre réglementaire favorable et à un environnement commercial sans pareil, le pôle économique des Émirats offre une opportunité attrayante pour les entrepreneurs et les investisseurs à la recherche d’opportunités de croissance.

Au cours de ce petit-déjeuner, d’éminents experts et chefs d’entreprise se réuniront pour partager leurs connaissances sur les divers atouts de Dubaï et les moteurs de son économie florissante. L’objectif est de fournir aux participants des informations précieuses sur la dynamique économique de la région et de souligner les innombrables avantages qu’il y a à y faire des affaires. La session vise également à favoriser les possibilités de mise en réseau et à promouvoir la collaboration, ouvrant ainsi la voie à une croissance et une prospérité mutuelles entre les participants.

Participation sur invitation.

L’Afrique est confrontée à certains des effets les plus graves du changement climatique mondial, alors qu’elle ne reçoit que 20 % des fonds mondiaux consacrés aux initiatives en matière de lutte contre le changement climatique. Dans tous les aspects de la durabilité – politique, financement et mise en œuvre – le continent reste donc à la périphérie du monde avec un engagement insuffisant des gouvernements, des secteurs privés et des organisations à but non lucratif. Pour remédier à cette disparité, Mann+Hummel a lancé l’indice de durabilité ACE Africa, un outil unique adapté aux besoins de l’Afrique. S’inspirant des idées et des expériences africaines, il donne la priorité aux indicateurs essentiels au développement durable de l’Afrique, en mettant l’accent sur les dimensions sociales, économiques et de gouvernance.

Après une brève présentation, cette session se penchera sur le besoin urgent de créer pour le continent une trajectoire distincte vers le développement durable. Des experts de haut niveau, des leaders d’opinion et des praticiens novateurs examineront la manière dont cet indice peut éclairer la prise de décision au sein des secteurs public et privé.

Participation sur invitation uniquement.

Depuis plus de vingt ans, la Shell Foundation a joué un rôle déterminant dans le développement de l’accès à l’énergie, l’un des principaux moteurs de l’amélioration de la santé, de l’éducation, de la productivité et des revenus. Au cours de la prochaine décennie, la fondation s’est engagée à développer ce secteur, en particulier en Afrique, où l’on observe une augmentation de l’activité et de l’innovation parmi les entreprises nationales, régionales et internationales. Au cœur de cet engagement, se trouve la reconnaissance des opportunités à triple rentabilité – commerciale, environnementale et sociétale – dans l’introduction de solutions énergétiques génératrices de revenus pour les petits exploitants agricoles, les microentrepreneurs et les transporteurs urbains à travers le continent. 

Ce petit-déjeuner décontracté réunira des chefs d’entreprise conscients de l’impact de l’accès à l’énergie sur la création de nouveaux marchés et clients, tout en équilibrant cette création de valeur et de profit avec la transition vers l’énergie propre. 

Participation sur invitation uniquement.

Les maladies tropicales négligées, qui menacent 1,65 milliard de personnes dans le monde, dont environ 700 millions en Afrique, constituent un défi majeur pour le développement du continent. En tant que principal catalyseur de la mobilisation de fonds privés pour éradiquer ces maladies en Afrique, le END Fund a fait ses preuves en matière de gestion d’investissements stratégiques à fort impact, dépassant les 550 millions de dollars en dix ans. Nous rassemblons une variété d’acteurs, y compris des investisseurs spécialisés dans le financement mixte et des acteurs issus des communautés commerciales et financières.

Au carrefour de la santé publique, de la responsabilité des entreprises et du développement durable, cette table ronde abordera le sujet du retour sur investissement (ROI) social et économique dans la lutte contre les maladies tropicales négligées et évitables. Réunissant des leaders économiques, financiers et philanthropiques, ainsi que des décideurs publics, la discussion se concentrera sur l’identification de tactiques innovantes et la création de partenariats de collaboration pour lutter contre les maladies tropicales négligées.

– Échanger de perspectives : les participants partageront leurs méthodes pour identifier les retours sur investissement les plus bénéfiques de leurs actions de développement social et économique, et discuteront de la manière dont ils tirent parti de ces investissements au profit de leurs entreprises.

– Explorer les synergies : comment l’alignement des initiatives de santé des entreprises sur des objectifs de développement plus larges peut-il contribuer à une plus grande inclusion et résilience ?

– Études de cas : présenter des initiatives commerciales réussies qui ont eu un impact positif sur les communautés et les économies.

– Collaboration : aider à créer une plateforme de dialogue intersectoriel, en encourageant la collaboration entre les entreprises, les gouvernements et les ONG.

Particiption sur invitation uniquement.

À un moment charnière pour l’Afrique, la voie d’un nouvel avenir est tracée par des dirigeants visionnaires qui osent défier le présent pour créer un héritage pour les générations à venir. L’initiative « The Future African Leader/The Future of Africa » de YPO vous invite à vous plonger dans les histoires de leaders africains qui ne se contentent pas d’être à la table, mais qui façonnent l’ordre du jour d’un avenir transformateur.

Rejoignez-nous pour une session inspirante de récits sur le pouvoir de diriger avec authenticité, d’apprendre à partir d’expériences partagées et d’avoir un impact à travers les générations. Cet atelier promet non seulement des idées pour devenir de meilleurs dirigeants, mais aussi une vision de la manière dont le leadership peut façonner l’avenir de l’Afrique, dès maintenant.

L’Afrique importe 90% des produits pharmaceutiques qu’elle consomme et seulement 3% des médicaments conditionnés sont issus du commerce régional. Le développement de chaînes de valeurs régionales impliquant plusieurs pays dans les processus de fabrication et distribution peut pourtant stimuler la production continentale, favoriser des économies d’échelle et réduire les coûts. En collaboration avec BioNTech, le Rwanda a récemment construit la première installation de fabrication de substances médicamenteuses à ARNm en Afrique, qui pourra approvisionner le continent en vaccins. Alors que plusieurs autres pôles régionaux émergent, leur succès est entravé par les difficultés logistiques, le manque de financement et d’harmonisation règlementaire, une concurrence internationale bien ancrée… Comment gouvernements et acteurs privés peuvent-ils agir de concert pour créer des hubs économiquement viables ?    

Points clés :      

– Positionnement sur la chaîne de valeur, choix des produits et technologies, capacités de production : comment structurer des pôles régionaux compétitifs ? 

– Standards de qualité, procédures d’enregistrement, barrières douanières : harmoniser les cadres réglementaires  

– Subventions, prime par dose, contrats d’achats anticipés : quels mécanismes de financement pour conjuguer prix abordables et viabilité commerciale ? 

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. Discussion en anglais.

Le secteur privé africain pourrait être la clé pour débloquer les marchés carbone, qui constituent selon le président Kenyan William Ruto une « mine d’or » d’une valeur potentielle de 100 milliards $ par an d’ici à 2050. Mais avec des prix de crédits carbone 89 % inférieurs à ceux de l’Europe, une demande dépendante d’acheteurs philanthropiques de plus en plus sceptiques et un financement souvent conditionné à la cession de futurs revenus, le secteur privé africain a besoin d’une logique commerciale claire. Parallèlement, des entreprises et pays étrangers ainsi que des particuliers fortunés acquièrent de larges pans de terres africaines pour pénétrer un marché du carbone déjà dominé par l’extérieur. Une table ronde de chefs d’entreprise et de membres de gouvernements discute de la manière de créer un environnement favorable aux entreprises africaines sur les marchés du carbone à fort potentiel.  

Points de discussion :  

– Comment l’Afrique peut-elle tirer son épingle du jeu en l’absence de règles internationales sur les échanges de droits d’émission de carbone ?  

– Registre panafricain, plateforme d’échange en ligne, système de vérification des projets nationaux : vers une stratégie continentale des crédits carbone grâce à la ZLECAf 

– Quelles politiques nationales pour permettre au secteur privé africain de développer des projets carbone à grande échelle, dont les avantages et la rentabilité sont vérifiables ? 

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. Discussion en anglais.

Alors que la construction de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (Zlecaf) se poursuit, l’harmonisation des normes et des standards à l’échelle du continent, essentielle à l’essor de l’industrialisation et à l’intensification du commerce progresse. Si les projets d’harmonisation se multiplient, les divergences régionales liées à la création de nouveaux standards locaux, le manque de systèmes d’infrastructure de qualité et la difficile insertion des normes internationales dans les régimes nationaux entravent ces grandes initiatives. Au cours de cette table ronde, gouvernements, institutions africaines et organisations internationales discutent des mécanismes et actions à mettre en place pour harmoniser les normes et standards en Afrique. 

Points de discussion :  

– OHADA, ARSO, UA, Zlecaf : quelles synergies et partenariats pour relever le défi de l’harmonisation des normes ? 

– Quels sont les produits et chaines de valeurs prioritaires pour le renforcement du commerce intra africain ? 

– Accords OTC et SPS : comment améliorer les systèmes de métrologie, de normalisation, d’accréditation, de gestion de la qualité et d’évaluation de la conformité ? 

En Afrique de l’Est, la valeur ajoutée brute réelle de l’industrie manufacturière a augmenté de 42 % (contre 34 % pour les services) au cours des sept dernières années, avec des secteurs clés tels que le textile, l’automobile, la construction et l’agriculture. Conscients que ces progrès restent en deçà des objectifs fixés, plusieurs gouvernements renforcent leurs politiques industrielles et accélèrent le déploiement de parcs industriels et de zones économiques spéciales. Le Kenya entend quant à lui capitaliser sur les échanges intra régionaux et ses énergies renouvelables pour booster l’industrialisation. Mais pour réussir sur le long terme, comment les autorités peuvent-elles relever les défis d’une main d’œuvre insuffisamment qualifiée, du manque d’infrastructures et de financement notamment ? 

Points clés : 

– Zones économiques spéciales, politiques tarifaires : comment capitaliser sur les politiques commerciales pour booster l’industrialisation ? 

– Industrialisation verte : utiliser les énergies renouvelables pour alimenter les entreprises 

– Communauté d’Afrique de l’Est : comment créer des chaînes de valeur à l’échelle régionale ? 

Après plus de 20 ans de conditions macroéconomiques favorables à l’Afrique, marquées par les facilités d’accès au crédit, le boom des matières premières et une relative stabilité politique, le contexte mondial s’est considérablement dégradé. Les grandes puissances se livrent une lutte acharnée pour l’accès au capital, aux ressources stratégiques et aux industries du futur. Les défis tels que le changement climatique et les enjeux liés à l’intelligence artificielle font émerger une période décisive pour l’Afrique. La direction prise par ses dirigeants actuels façonnera l’avenir économique du continent pour les dix prochaines années. Quelles stratégies les grands CEOs proposent-ils pour naviguer dans cette époque d’incertitude et d’opportunités ? 

Points clés : 

– Agenda digital : comment améliorer nos écosystèmes technologiques et nos infrastructures digitales pour faire du continent un pôle mondial d’innovation et de talents ? 

– Agenda d’intégration : quelles actions les décideurs nationaux doivent-ils entreprendre pour consolider la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) en un marché commun robuste  ? 

– Agenda financier : comment l’industrie financière africaine peut-elle tirer profit du retrait des banques internationales ? 

De la république Centrafricaine à la Somalie en passant par le Soudan, les pays africains en proie à des risques politiques et sécuritaires ont de plus en plus de mal à accéder aux financements et à inspirer confiance aux investisseurs locaux et bailleurs internationaux. Face aux risques d’expropriation, de rupture de contrats ou de défaut de paiement, des mesures d’atténuation et des garanties souveraines permettent de derisquer les investissements et contribuent à changer la perception du risque face à la recrudescence des coups d’états, à l’insécurité et aux risques terroristes. A l’image de ce qui a été fait avec le port de Berbera, de nouvelles solutions doivent être explorées. Comment les Etats fragiles, les IFD et le secteur privé peuvent-ils travailler ensemble à derisquer les investissements dans les infrastructures, notamment dans des secteurs stratégiques tels que les télécommunications ?  

Points clés :  

– Allocation contractuelle, accords de soutien ou co-investissement : quel rôle pour les secteurs des assurances et du risk-management en tant qu’acteurs de garantie ?  

– Comment les IFD peuvent-elles continuer à financer des projets bankables et conserver leur rentabilité ?  

– Comment les multinationales peuvent-elles continuer d’investir dans ces Etats africains ? 

Participation sur invitation uniquement.

Représentant 70 % du PIB du continent, les entreprises familiales sont essentielles à sa prospérité. Leur longévité dépend de différents facteurs clés tels que la transition réussie de l’actionnariat entre générations ainsi que la mise en place de processus de décision clairs et d’une vision à long terme portée par tous les membres de la famille. Au cours de cet atelier, propriétaires et dirigeants d’entreprises familiales discuteront des meilleures stratégies de transfert de l’actionnariat à la nouvelle génération au moment opportun et de comment faire de celle-ci des acteurs engagés sur le long terme pour la pérennité du family business.

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. Discussion en anglais.

L’accès au financement reste le principal obstacle pour les femmes entrepreneurs en Afrique, avec un déficit estimé à 42 milliards $. Bien que le continent affiche les taux d’entrepreneuriat féminin les plus élevés au monde, les femmes entrepreneurs se heurtent à plusieurs difficultés lorsqu’elles tentent d’accéder au financement.  Il s’agit notamment du manque de garanties pour assurer les prêts, des exigences strictes des institutions financières, du manque de confiance ainsi que des évaluations biaisées des institutions financières et des autres fournisseurs de capitaux. Pour combler ce déficit de financement chronique, il est impératif de mieux comprendre les entreprises dirigées par des femmes, d’adopter des approches de financement novatrices et de mieux collaborer avec les fournisseurs de capitaux.     

Points de discussion :

– Etat des lieux : quelles sont les réussites et les échecs en matière de financement pour les femmes entrepreneurs ?

– Solutions de financement novatrices : que faut-il faire différemment ?

– Comment les institutions financières peuvent-elles collaborer ?

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. Discussion en anglais.

En Afrique, l’accès aux technologies de l’information et de la communication s’est rapidement démocratisé, grâce à une expansion sans précédent des câbles sous-marins, un écosystème entrepreneurial numérique en plein essor et une hausse significative des investissements en capital-risque. Néanmoins, les entreprises n’ont pas pleinement exploité ces technologies à des fins productives, en particulier dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des services. Alors que l’investissement dans les infrastructures favorisera une large disponibilité et l’accessibilité économique, les technologies de rupture et les startups innovantes peuvent contribuer à surmonter les contraintes du marché, réduire les coûts et améliorer l’habilité numérique, permettant ainsi aux entreprises d’exploiter au maximum les avantages de la numérisation. 

Points de discussion : 

– Comment les technologies numériques peuvent-elles transformer le paysage entrepreneurial en Afrique ?  

– Quelles opportunités d’investissement privé émergent de la « numérisation partielle » des entreprises africaines ?  

– Quelles politiques peuvent débloquer les investissements dans les infrastructures et les startups innovantes, afin d’améliorer l’accessibilité financière et l’adoption digitale ? 

L’Afrique fait face à un dilemme énergétique de taille à quelques mois de la COP29. Alors que le monde se détourne des combustibles fossiles, les économies africaines, de l’Angola au Nigeria, dépendent fortement des sources d’énergie non renouvelables et recherchent une « transition juste » vers une énergie propre alliant sécurité énergétique et croissance économique. Dans une interview exclusive, Guido Brusco, Directeur des opérations, Ressources naturelles d’Eni, un acteur clé du marché mondial de l’énergie, évoque comment réaliser une transition économiquement viable sur un continent qui n’attire que 2 % des dépenses mondiales en énergies renouvelables.

La panne massive de connectivité qui a touché l’Afrique de l’Ouest en mars 2024, en raison de câbles sous-marins endommagés, a une fois de plus attiré l’attention sur la vulnérabilité de l’infrastructure numérique sur le continent. Le défi de la numérisation est double, car les acteurs du numérique doivent non seulement renforcer les infrastructures existantes pour répondre aux attentes croissantes des clients, mais aussi accroître la capacité de connectivité afin que l’Afrique ne soit pas laissée pour compte dans la course mondiale à l’IA. Alors que les besoins de financement devraient atteindre 100 milliards de dollars d’ici 2030 dans un contexte de forte hausse de la demande de bande passante, les acteurs des TMT sont sous pression pour investir davantage tout en garantissant des services abordables et continus. Des modèles de financement et de collaboration innovants peuvent-ils permettre à l’Afrique de construire un réseau résilient à la hauteur de cet enjeu ?

Points clés :   

– Coupures d’électricité, catastrophes naturelles, cybermenaces : quelles sont les solutions innovantes nécessaires pour faire face aux crises ?

– Comment les gouvernements africains peuvent-ils soutenir les intérêts des acteurs du numérique dans les futurs investissements d’infrastructure ?

– Renforcer la souveraineté numérique et le rôle du secteur privé dans la diversification par le biais de partenariats

Au sortir de de la COP28, « s’éloigner des énergies fossiles » semblait devenir la règle mondiale. Pourtant rien que l’année dernière, la Namibie, de l’Égypte, le Sénégal ou encore l’Ouganda, ont décidé de tirer parti de leurs ressources naturelles pour assurer leur développement économique. Alors que 600 million d’Africains sont toujours privés d’électricité et que la demande d’électricité des entreprises africaines est appelée à augmenter de façon exponentielle, l’austérité énergétique est loin de faire consensus. Pays africains producteurs d’énergies renouvelables et producteurs de combustibles fossiles peuvent-ils unir leurs forces avant la COP29 pour s’assurer que le continent obtienne les financements et les exemptions nécessaires à une transition climatique équitable ?  

Points clés :  

– Concilier net zero d’ici 2050 et prospérité économique : l’Afrique sera-t-elle en mesure de parler d’une seule voix lors de la COP29 ? 

– Comment le continent peut-il défendre sa position tout en se faisant le champion de la décarbonisation dans les pays du Nord ? 

– Quelles sources de financements diversifiés peuvent permettre à l’Afrique de définir sa propre cadence de transition ?  

Représentant deux tiers des émissions totales de l’Afrique, l’industrie maritime doit accélérer la décarbonation de sa chaîne de valeur afin de maintenir son ambition Net zéro horizon 2050. Le développement du smart shipping, l’usage de carburants verts, le renouvellement des flottes maritimes et la transformation des terminaux portuaires constituent les grands chantiers de ce projet. Mais cette ambition pâtît de l’absence de politiques et de réglementations maritimes harmonisées, du manque d’inclusion des émissions maritimes dans les données nationales et les difficultés à capter les financements. Quelles innovations et solutions pour transformer la chaîne de valeurs et attirer les investissements indispensables à la décarbonation du transport maritime en Afrique ?  

Points clés :  

– Single Maritime Window : comment cette nouvelle norme permettrait-elle d’accélérer la décarbonation du transport maritime ? 

– Renouvellement des flottes, carburants alternatifs, technologies de réduction des émissions : quels cadres réglementaires et moyens de financement pour les leaders du transports maritimes ? 

– Modernisation des terminaux portuaires et smart shipping : des ports verts et décarbonés pour l’Afrique grâce aux partenariats public-privé ? 

Le Women Working For Change a l’honneur de vous inviter à un cocktail et à un networking organisés par Goldman Sachs 10,000 Women.

Avec une croissance annuelle modeste en volume (+1% l’an dernier), contre 5% en valeur du fait de l’inflation, le secteur de la distribution et des produits de grande consommation en Afrique fait preuve de résilience et pèse désormais 200 milliards $. Pepsi, Diageo, Auchan, Carrefour (qui veut doubler son parc d’ici 2025), Danone, Spar, Unilever : plusieurs marques et enseignes internationales continuent de se développer sur le continent mais sont contraintes de revoir leur copie pour gagner des parts de marché face à une concurrence qui connait mieux le terrain : adaptation de l’offre aux habitudes locales, partenariats avec des acteurs locaux… Quelles stratégies déployer pour conquérir des consommateurs africains de plus en plus demandeurs de “made for us” ?  

Points clés : 

– Prix, produits, marketing : adapter le concept et l’offre aux consommateurs locaux   

– Le développement de filières locales est-il devenu indispensable pour les multinationales ?  

– Franchise, joint-venture : quels sont les modèles gagnants ?  

En Afrique, le développement de mines bute souvent sur les infrastructures, qu’elles soient manquantes, défectueuses ou trop onéreuses. Ainsi, les plus de 10 milliards $ à engager pour construire le rail et le port d’exportation du fer de Simandou ont longtemps bloqué ce projet guinéen. Pourtant, investir dans des rails, routes, ports, centrales ou raffineries favorise non seulement la rentabilité des mines, mais aussi de nouvelles opportunités, dans le secteur comme dans le reste de l’économie. Privatisation, mutualisation, PPP, accès aux populations, coopération transfrontalière… Quel modèle de développement peut garantir le financement des infrastructures minières en Afrique et générer un cercle vertueux de croissance ? 

Points clés : 

– Du corridor de Lobito aux usines de transformation, quelles sont les infrastructures clés dans la course aux minerais critiques en Afrique ? 

– Sources de revenus, cadre juridique et contractuel, actionnariat, mode de gestion, ESG : satisfaire les conditions de la bancabilité 

– Comment structurer les projets d’infrastructures minières pour qu’ils irriguent le reste de l’économie ? 

Le trafic aérien africain devrait doubler d’ici 2035 et enregistrer une croissance annuelle de 5 % au cours des 20 prochaines années, mais les transporteurs locaux pourraient avoir besoin de conclure des alliances pour en tirer profit. Alors qu’une grande partie de l’aviation mondiale passe par trois alliances clés (Star Alliance, Oneworld et SkyTeam), seules 5 compagnies aériennes africaines sur 400 en sont membres. Les partenariats intra-africains, tels que l’accord entre Kenya Airways et la ghanéenne Africa World Airlines, ont pourtant pris de l’ampleur à l’approche de la mise en œuvre du marché unique du transport aérien africain (MUTAA). Alors que les compagnies aériennes africaines devraient perdre 400 millions $ en 2024 en raison des coûts élevés, de la pénurie de compétences et des problèmes d’infrastructure, que pourraient faire de nouvelles alliances intra-africaines et internationales pour changer la donne ?  

Points clés :

– Intra-africaines et/ou mondiales : quelles seront les clés de la réussite des alliances pour les transporteurs africains ?  

– Sécurité, compatibilité des produits, forex et vieilles flottes : obstacles potentiels à l’adhésion à des alliances mondiales ?  

– MUTAA: se concrétisera-t-il et quelle forme de nouvelles alliances intra-africaines pourrait-il susciter ? 

Rassemblement annuel de référence du secteur privé africain, l’Africa CEO Forum consacre une large part de ses activités au dialogue entre décideurs publics et leaders du monde des affaires. Dans le cadre des sessions «Invest In», les plus hautes autorités de pays africains, Premiers ministres, ministres et hauts fonctionnaires, exposent leur stratégie de développement économique aux investisseurs et PDG. Ces conférences sont l’occasion de dialoguer librement avec les délégations officielles sur de nombreux sujets, de l’environnement des affaires aux projets d’investissements public et privé.  

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. Discussion en anglais.

La professionnalisation des grossistes et des distributeurs d’Afrique subsaharienne pourrait réduire les coûts des médicaments courants, actuellement 30 fois plus élevés qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni. Cela lutterait également contre les médicaments de qualité inférieure et les contrefaçons, responsables de 500 000 décès annuels. Les petits grossistes, essentiels pour les zones mal desservies, pâtissent d’un manque de fonds de roulement et de maîtrise de la chaîne du froid. Ils pratiquent également des marges élevées, profitant du manque de réglementation notamment en Afrique de l’Est, Centrale et en Afrique de l’Ouest. En amont de l’ouverture de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) l’année prochaine, membres du secteur privé et de gouvernements se réunissent lors d’une table ronde pour explorer comment transformer les petits grossistes et distributeurs en entreprises durables.  

Points de discussion :  

– Consolidation, accès aux fonds de roulement, aux devises et aux garanties : comment aider les grossistes à se professionnaliser ? 

– Traçabilité et HealthTech : comment maximiser les avancées technologiques pour améliorer la distribution et atteindre la durabilité pour les PME ? 

– Quelles devraient être les priorités de l’AMA  en matière d’harmonisation réglementaire du contrôle des prix ? 

Sur invitation. Discussion en anglais.

Les gouvernements africains ont expérimenté différents moyens d’attirer les investissements étrangers. La plupart des pays disposent d’agences de promotion de l’investissement (API), qui obtiennent des résultats plus ou moins satisfaisants en matière de sensibilisation des investisseurs, de facilitation de l’investissement et de mobilisation de l’IDE. Les partenariats public-privé (PPP) offrent également une excellente occasion de favoriser le développement économique en Afrique, mais là encore, les résultats probants sont rares. Cette table ronde examinera de manière critique les expériences en Afrique et tracera une meilleure voie à suivre. 

Poins de discussion :

– Comment les API définissent-elles et mettent-elles en œuvre leur stratégie pour répondre aux exigences des investisseurs ?    

– Comment multiplier le nombre de PPP réussis en Afrique ? 

– Dans quels domaines les IFD et les gouvernements peuvent-ils renforcer leur collaboration ?    

Après plus de 20 ans de conditions macroéconomiques favorables à l’Afrique, marquées par les facilités d’accès au crédit, le boom des matières premières et une relative stabilité politique, le contexte mondial s’est considérablement dégradé. Les grandes puissances se livrent une lutte acharnée pour l’accès au capital, aux ressources stratégiques et aux industries du futur. Les défis tels que le changement climatique et les enjeux liés à l’intelligence artificielle font émerger une période décisive pour l’Afrique. La direction prise par ses dirigeants actuels façonnera l’avenir économique du continent pour les dix prochaines années. Quelles stratégies les grands CEOs proposent-ils pour naviguer dans cette époque d’incertitude et d’opportunités ? 

Points clés : 

– Agenda digital : comment améliorer nos écosystèmes technologiques et nos infrastructures digitales pour faire du continent un pôle mondial d’innovation et de talents ? 

– Agenda d’intégration : quelles actions les décideurs nationaux doivent-ils entreprendre pour consolider la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) en un marché commun robuste  ? 

– Agenda financier : comment l’industrie financière africaine peut-elle tirer profit du retrait des banques internationales ? 

Au cours de cette session unique, trois CEOs de startups parmi les plus visionnaires d’Afrique se livrent à des entretiens exclusifs avec des leaders établis de leurs secteurs respectifs. A travers une séries de conversations stratégiques de 15 minutes, ils dévoilent leurs solutions innovantes aux défis locaux et font part de leur vision sur les voies de collaborations pour révolutionner leur industrie.  

Selon le rapport ‘Family Entrepreneurship’ du Global Entrepreneurship Monitor, 3/4 des entrepreneurs affirment que des membres de la famille ont été impliqués dans la création de l’entreprise. Mais au moment d’assurer la relève, la Next Gen n’est pas toujours intéressée, désireuse de créer sa propre voie. Inscrire l’esprit entrepreneurial familial dans les plans de succession est une des solutions et peut constituer un avantage comparatif fort. Quelles sont ses différentes formes ? Comment transmettre cet esprit à la nouvelle génération ? 

Point clés : 

– Intrapreneuriat : comment faire de la place à la créativité de la Next Gen ? 

– Transmission : comment inscrire l’esprit entrepreneurial dans les plans de succession ? 

– A partir de quand faut-il impliquer la nouvelle génération et quel parcours d’intégration bâtir

L’Afrique est entrée dans une période critique, faite à la fois d’incertitudes et d’opportunités, au cours de laquelle les décisions des dirigeants détermineront si l’Afrique est assise à la table des décideurs ou si elle se contente de figurer au menu. Les conflits en cours, l’instabilité politique et les complexités sociales contribuent à une série de défis auxquels sont confrontés les gouvernements. Au cours du panel, les chefs d’État du Rwanda, du Gabon, du Kenya et du Mozambique partageront leurs idées sur les stratégies de leadership et les pratiques de gouvernance efficaces qui ont permis à leurs pays d’aller de l’avant. Réforme du système financier mondial, nouveaux secteurs de croissance, ZLECAf, économie verte : quels sont les domaines où l’Afrique peut et doit jouer un rôle de premier plan ?  

Points clés :   

– Crise du leadership panafricain : quel modèle de gouvernance peut unifier la voix de l’Afrique pour s’assurer qu’elle est à la table et non au menu ?   

– Les dirigeants africains parlent de nouvelles voies vers la souveraineté : comment transformer cette vision en résultats tangibles ?   

– Gouvernance inclusive : comment les présidents du Rwanda, du Kenya, du Mozambique et du Gabon  envisagent-ils la prochaine décennie pour leurs pays respectifs ? 

Sur invitation uniquement – Cet événement de haut niveau vise à galvaniser les entreprises africaines pour qu’elles entreprennent des actions audacieuses et ambitieuses en vue de promouvoir le développement économique durable du continent. L’événement débutera par des discours d’ouverture prononcés par le Pacte Mondial des Nations Unies, les Nations Unies, et des conférenciers invités de haut niveau. À la suite de ces discours d’ouverture, nous vous invitons à nous rejoindre pour le lancement exclusif de la Déclaration sur le Genre des African Business Leaders et un cocktail afin de poursuivre ces discussions enrichissantes. L’événement offre une opportunité passionnante pour les dirigeants d’entreprises de réseauter et d’engager des discussions avec des penseurs, des acteurs, des bâtisseurs, des agents du changement, des leaders en Afrique.