Programme

[Sur invitation. Organisé par Maersk. Présentations en anglais]

L’après-Covid a entraîné une forte augmentation des besoins de résilience en matière d’approvisionnement. Alors que les chaînes d’approvisionnement de l’Afrique continuent à souffrir d’un certain manque de visibilité, d’immenses opportunités se présentent au continent qui pourrait, grâce à la numérisation, renforcer sa compétitivité en devenant une source d’approvisionnement alternative. Comment l’Afrique peut-elle exploiter son potentiel numérique dans tous les secteurs et toutes les chaînes d’approvisionnement ?

[Sur invitation uniquement]

Investing In Innovation (I3) et ses partenaires organisent une session exclusive et privée de deux heures consacrée aux technologies de la santé. 11 startups africaines du secteur de la santé issues de la première cohorte de l’I3 auront l’occasion de présenter leurs modèles d’affaires innovants et percutants.

Sponsorisé par un consortium de donateurs (Fondation Bill & Melinda Gates) et de leaders industriels (MSD, AmerisourceBergen, Chemonics et Microsoft), I3 est une initiative panafricaine unique visant à stimuler la commercialisation et l’impact des start-ups de la chaîne d’approvisionnement de la santé en Afrique. Sur une période de deux ans, 60 entreprises très prometteuses en phase de démarrage et/ou de croissance recevront un soutien sous forme de subventions, d’accès aux marchés et de préparation à l’investissement.

L’Afrique ne produit actuellement qu’un pourcentage infime de son potentiel de crédits carbone. Pour les pays en développement, la vente de ces  crédits  souverains pourrait représenter un potentiel économique exceptionnel, avec une augmentation prévue du PIB de 30 à 50 % dans les pays des trois bassins. Ce petit-déjeuner organisè par AFRICA FINANCE CORPORATION (AFC) permettra  autour d’une discussion avec des experts d’identifier et d’explorer en détail les formidables opportunités que les marchés du carbone en pleine évolution offrent aux pays africains.  Stopper le rythme rapide de la déforestation dans le monde,  libérer la valeur économique de ressources naturelles abondantes, accélérer l’industrialisation et la diversification et  favoriser le développement durable sont les grandes promesses d’un secteur où l’Afrique gagnerait à devenir un champion.

Le panier alimentaire type (40 % des dépenses de consommation) en Afrique subsaharienne a augmenté de 8,5 % entre 2020 et 2022 et l’inflation a encore fait un bond de 10 % en février dernier. La volatilité mondiale persistante, la force du dollar et l’augmentation des coûts des intrants incitent les entreprises de produits de grande consommation à optimiser leurs chaînes d’approvisionnement et à répercuter une partie des coûts sur les consommateurs. Mais les populations à faible revenu peuvent-elles continuer à absorber de nouvelles hausses de prix ? Que peuvent faire les acteurs du secteur des biens de consommation pour atténuer le choc tout en tentant de maintenir leurs marges ? 

Points clés : 

• La répercussion de la hausse des coûts des intrants sur les consommateurs africains est-elle évitable ?  

• Efficacité opérationnelle : comment moderniser les réseaux de distribution et de vente au détail ? 

• Etat(s) : quelles politiques nationales et régionales pour neutraliser les effets du coût de la vie ? 

Les femmes constituent une opportunité économique sous-exploitée sur le continent. Rien qu’en Afrique subsaharienne, combler le fossé entre hommes et femmes permettrait de générer 95 milliards $ supplémentaires par an. Des entreprises telles que East African Breweries et Impala Platinum Holdings démontrent chaque jour combien une femme CEO peut impacter la profitabilité de son organisation. Pourtant, les études montrent que la parité stagne en Afrique et que le secteur privé n’a pas encore saisi le lien entre avancement professionnel des femmes, croissance économique et prochaine génération de champions africains. Quelles sont les meilleures pratiques pour résoudre les inégalités et permettre aux femmes d’accéder au sommet ? 

Points clés :  

• Inégalité face au financement : quels outils pour soutenir les entreprises dirigées par des femmes entrepreneures ? 

• Grandes entreprises : comment favoriser l’accès des femmes aux postes de direction ? 

• Promotion de la diversité : engager le secteur privé au côté des gouvernements et des ONG

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. Discussion en anglais. 

Le secteur africain des énergies renouvelables (EnR) n’a attiré que 2,6 milliards $ d’IDE en 2021. Ce montant, le plus bas depuis onze ans, contraste avec les récents investissements dans le pétrole et le gaz. Des derniers prolongements de la station solaire Noor (Maroc) au barrage de Chollet (Cameroun/RDC), plusieurs grands projets patinent. En plus des difficultés à mobiliser les financements et des retards de construction, l’inflation impacte l’approvisionnement en matériaux, les coûts de référence ainsi que les délais de remboursement. Cette table ronde réunissant IFD, banques, représentants de gouvernements et entreprises du secteur de l’énergie explore la manière dont les parties prenantes peuvent collaborer pour revitaliser le secteur. 

Points de discussion : 

• Comment renégocier les projets d’énergies renouvelables pour intégrer la hausse des coûts ?   

• IFD, gouvernements, secteur privé : comment accroître les financements en faveur des EnR ?   

• Comment structurer les montages financiers pour atténuer les effets des « inconnues connues » telles que l’inflation ? 

Nombre de places limité. Sur inscription via l’App du Forum seulement.

Au cours de ces tables rondes, gouvernements et agences nationales de promotion des investissements présentent à une sélection d’investisseurs et de dirigeants d’entreprise des projets de partenariats public-privé impactants pour le développement de leurs économies. Agro-industrie, énergie, développement durable…Soyez au plus près des projets.

Rassemblement annuel de référence du secteur privé africain, l’AFRICA CEO FORUM consacre une large part de ses activités au dialogue entre décideurs publics et leaders du monde des affaires. Dans le cadre des sessions «Invest In», les plus hautes autorités de pays africains, Premiers ministres, ministres et hauts fonctionnaires, exposent leur stratégie de développement économique aux investisseurs et PDG. Ces conférences sont l’occasion de dialoguer librement avec les délégations officielles sur de nombreux sujets, de l’environnement des affaires aux projets d’investissements public et privé. 

Le transport routier, ferroviaire, aérien et maritime devant augmenter de 50 % grâce à la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la modernisation des liaisons intra-africaines sera essentielle. Les trois quarts des marchandises intra-africaines sont transportées sur des routes mal entretenues et sont soumises à de fréquents contrôles de sécurité et de douane. Les réseaux ferroviaires décousus datant de l’époque coloniale jouent actuellement un rôle limité. Seules les liaisons maritimes (22 % du fret intra-africain) semblent plus performantes, mais la domination de groupes internationaux n’est-elle pas un frein ? Comment des initiatives – telles que le récent corridor Abidjan-Lagos – peuvent-elles réussir et quelles autres liaisons transfrontalières sont nécessaires pour tirer parti de la ZLECAf ? 

Points clés : 

• Débloquer le succès transfrontalier : du financement des projets à la synchronisation du transport intermodal 

• Moderniser les processus douaniers et frontaliers : rationalisation des passages intra-africains 

• Préparer l’avenir : prendre en compte le transport vert et la résilience climatique tout en restant rentable  

S.E. Wamkele Mene, premier Secrétaire Général de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf) et Dr. Benedict Oramah, Président et CEO d’Afreximbank, sont deux figures de proue de la libre circulation des capitaux en Afrique. Ils militent tout deux en faveur de l’optimisation des paiements transfrontaliers (Système panafricain de paiement et de règlement – PAPSS), la numérisation du commerce intra-africain et l’élimination des barrières commerciales. Lors d’un entretien exclusif les deux dirigeants échangent sur la manière de stimuler les flux de capitaux et de créer un marché unique pour la plus grande zone de libre-échange du monde, dans un contexte marqué par l’instabilité géopolitique, le protectionnisme et l’emergence de blocs économiques régionaux à travers le continent. 

Deux avancées majeures ont marqué la dernière année sur le plan des marchés des capitaux : le lancement du projet pilote du système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) et celui de la plateforme d’interconnexion des bourses AELP Link. A terme, ils doivent permettre un accroissement de la libre circulation transfrontalière des capitaux – sans passer par un pays tiers hors du continent – et favoriser l’intégration économique. Mais comment réussir à tirer parti de ces plateformes dans un contexte de divergences de politiques économiques, monétaires et douanières ?  

Points clés : 

• Inflation, pénurie de dollars, assèchement de la liquidité : comment exploiter le potentiel des plateformes innovantes ? 

• Services financiers numériques : quelles infrastructures pour un système réglementé et efficace ? 

• Coopération : quel rôle pour les banques centrales et les autorités monétaires ?   

MSC (Mediterranean Shipping Company) a consolidé sa position de géant de la logistique africaine après avoir finalisé le rachat de Bolloré Africa Logistics pour un montant de 5,7 milliards € en décembre 2022. Ayant récemment rebaptisé cette entreprise AGL (Africa Global Logistics), MSC peut désormais se targuer d’offrir la plus importante gamme de solutions de transport-logistique du continent, couvrant le transport maritime, terrestre, l’entreposage et le stockage. Dans un entretien exclusif, M. Toft explique pourquoi le groupe qu’il dirige mise sur la montée en puissance de l’Afrique sur la scène mondiale. 

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. Discussion en anglais. 

Alors que l’Afrique n’a produit que 1,7 % de l’offre mondiale d’hydrogène vert en 2022, le continent pourrait, selon les estimations basses, atteindre 7 millions de tonnes en 2035 (17% de la production mondiale), voire 50 millions. Mais comment y parvenir sans développer la demande, baisser les coûts de production, de transport et de stockage, et mettre en place des cadres règlementaires appropriés ? Comment combler les besoins en financements, évalués à au moins 40 Mds $ par an ? Au cours de cette table ronde à huis-clos membres de gouvernements, développeurs de projets et IFD examineront comment l’Afrique peut devenir un hub mondial de l’hydrogène vert. 

Points de discussion :

• Définition d’une vision nationale, partenariats stratégiques, cadres réglementaires propices aux investissements privés : le rôle moteur des gouvernements 

• Exportation ou consommation locale : quel business model pour l’hydrogène vert africain ? 

• Instruments de financement innovants, assistance technique : comment les IFD peuvent-elles catalyser les ressources nécessaires ?  

• Production, stockage, distribution, utilisation : les projets pilotes démontrent-ils la viabilité technique et commerciale de l’hydrogène vert africain ? 

L’avènement progressif de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la tendance à l’approvisionnement local en matières premières pour se protéger des risques de change et les interdictions d’importation pesant sur certaines denrées créent des conditions favorables au développement de la transformation locale dans l’agro-industrie africaine. Pourtant, des inquiétudes persistent quant à la capacité des fabricants africains à garantir la qualité des produits, un approvisionnement en matières premières fiable et traçable et à se conformer aux normes internationales. Comment gouvernements et entreprises peuvent-ils modifier les perceptions et orienter efficacement les investissements ?  

Points clés :   

• De 300 à 3000 : le local sourcing peut-il favoriser la naissance de géants africains de l’agro-industrie ? 

• Secteur privé et gouvernements : comment mettre sur pied les infrastructures permettant aux producteurs d’accéder aux marchés de consommation alimentaire ?  

• Diligence raisonnable de l’UE, normes africaines variables : comment harmoniser des réglementations en constante évolution ?

L’Afrique devrait connaître le taux de croissance urbaine le plus rapide au monde :  950 millions de personnes supplémentaires s’ajouteront à des villes déjà densément peuplées d’ici à 2050. Alors que leurs habitants déplorent le manque de transports bon marché, sûrs et fiables, des agglomérations comme Lagos, Le Caire ou Nairobi pâtissent également de services publics inadéquats, de constructions non durables et de réseaux routiers saturés. Ces défis de taille constituent des opportunités de marchés pour les entreprises innovantes. Comment acteurs publics et privés peuvent-ils collaborer pour faire face au boom de l’urbanisation ? 

Points clés : 

• Comment les urbanistes doivent-ils repenser les villes pour répondre aux exigences de la croissance démographique et de l’urbanisation rapide du continent ?

• Qualité de vie : quelles mesures prendre pour que les villes ne se contentent pas de répondre aux besoins primaires, mais qu’elles améliorent considérablement le bien-être ?

• Opportunités pour le secteur privé : comment les entreprises peuvent-elles répondre aux besoins en proposant des solutions abordables et durables ?

De la construction de 22 stades polyvalents au Bénin à la fameuse Tour du Rwanda, en passant par le développement de la League Africaine de Basketball, l’industrie du sport est en plein essor en Afrique. Alors que le marché mondial du sport est estimé à plus de 600 milliards $, en croissance de 5 % par an, le continent doit maintenant entrer dans l’ère du professionnalisme. Face à des revenus limités et un manque de conviction des pouvoirs publics et du secteur privé, quelles sont les pistes pour construire un modèle économique efficace et durable pour les écosystèmes sportifs ?  

Points clés :

• Subventions, investissements dans les infrastructures, cadres juridiques : quels rôles pour les pouvoirs publics ?  

• Face à la fragilité des modèles économiques, comment attirer le secteur privé, les investisseurs et les financeurs ?  

• Quelles sont les recettes gagnantes pour développer la billetterie dans un contexte africain marqué par un pouvoir d’achat limité ? 

Confronté à une inflation de 6,2% en 2022 dû en particulier à la hausse des prix alimentaires, le Cameroun cherche à réduire sa dépendance vis à vis de l’extérieure et à la volatilité du prix des hydrocarbures. Mais comment parvenir à véritablement conquérir sa souveraineté économique ? Lors de cette interview menée par Khadija Ihsane, journaliste de la chaîne marocaine Medi1TV, le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute donnera les clés de sa stratégie économique pour augmenter la résilience du pays face aux chocs externes.

L’Afrique ne compte que 345 entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 1 milliard $. Une performance bien en deça de celle de l’Asie (3 341), des États-Unis et du Canada (1 585) ou de l’Europe (2 752). Ces géants ont su trouver la formule gagnante pour afficher des rendements exponentiels : croissance rapide et soutenue couplée à des retours sur capitaux investis élevés. Pour ce CEO Talk, nous avons demandé à des CEOs ayant franchi la barre symbolique et à des dirigeants de futurs champions africains de discuter des recettes pour atteindre le milliard $ de CA. 

Points clés : 

• Propositions de valeur gagnantes, alliances stratégiques, clients premium : les recettes d’une croissance exponentielle  

• Champions nationaux rime avec soutien national : le rôle catalyseur de la politique industrielle étatique  

• Au-delà des frontières : leçons pour les entreprises africaines ayant des ambitions internationales 

Seul un CEO africain sur trois cite la diversité de genres comme une priorité.  Pourtant, la parité ne se fera pas naturellement. Si la représentation des femmes dans les postes de direction et au sein des conseils d’administration s’est améliorée ces dernières années, c’est au contraire le fruit de politiques volontaristes comprenant une feuille de route, des engagements clairs des dirigeants et des évaluations. Quelles étapes sont nécessaires pour faire de la diversité de genres un objectif stratégique de l’entreprise ? 

Le Nigérian Iyinoluwa Aboyeji, fondateur du fonds de capital-investissements Future Africa, a participé à la création de trois des plus grandes entreprises technologiques africaines, dont deux sont déjà des licornes. Âgé de 31 ans seulement, il est cofondateur et ancien CEO de Flutterwave (aujourd’hui valorisée à 3 milliards $) et cofondateur d’Andela (1,5 milliards $) et de Moove.  Dans un entretien exclusif, il décrit les crises que traverse l’industrie de la Tech dans le monde, les priorités d’investissement de Future Africa ainsi que les secteurs susceptibles d’engendrer les prochaines licornes africaines. 

Rassemblement annuel de référence du secteur privé africain, l’AFRICA CEO FORUM consacre une large part de ses activités au dialogue entre décideurs publics et leaders du monde des affaires. Dans le cadre des sessions «Invest In», les plus hautes autorités de pays africains, Premiers ministres, ministres et hauts fonctionnaires, exposent leur stratégie de développement économique aux investisseurs et PDG. Ces conférences sont l’occasion de dialoguer librement avec les délégations officielles sur de nombreux sujets, de l’environnement des affaires aux projets d’investissements public et privé. 

En Afrique, la pénétration de l’internet est de 50% en ville contre 15% dans les zones rurales. De plus, ces dernières affichent une rentabilité des services digitaux moindre en raison de la faible densité de population, des coûts d’installation élevés et de contenus inadaptés à des usagers qui manquent par ailleurs de compétences numériques.  Alors que les antennes-relais de téléphonie mobile à bas prix ne couvrent que 6% des campagnes, les satellites et autres nouvelles technologies constituent des alternatives prometteuses. En plus des incitations fiscales et des exonérations de droits d’accise, comment décideurs politiques mais aussi le secteur privé peuvent-ils favoriser l’inclusion numérique ? 

Points clés : 

• Droits de passage, plans nationaux de connectivité, fonds d’accès universel : comment améliorer les politiques publiques ? 

• Partage équitable des coûts : les régulateurs doivent-ils prolonger certaines incitations fiscales et supprimer les droits d’accise ?  

• Equipements, services : comment répondre aux besoins de la clientèle rurale ? 

Le Premier ministre camerounais, S.E. Joseph Dion Ngute, et son homologue gabonais, S. E. Alain Claude Bilie-By-Nze, ont fait de l’essor du secteur privé un pan stratégique de leurs politiques économiques.  Le Cameroun, en promouvant le développement de ses infrastructures technologiques et de son secteur financier (plan de développement ’SND30’). Le Gabon en pariant notamment sur l’amélioration de sa productivité et l’augmentation de ses exportations agro-industrielles (Plan d’Accélération de la Transformation). Mais comment réussir à faire émerger des champions nationaux de plus de 1 Md de dollars capables d’être les aiguillons de leur souveraineté économique ?  Interviewés par Acha Leke, leader d’opinion de McKinsey, les Premiers ministres discutent des politiques publiques nécessaires à l`émergence des prochains champions africains.